Quand la région méditerranéenne se penche sur son avenir énergétique, le gaz naturel se révèle être le bon outil pour accélérer la transition en cours
Le 12 décembre 2022, la Conférence de la plateforme gaz de l’UpM s’est tenue à l’Hôtel Hilton Opéra à Paris. Organisée par l’OME, avec le soutien de la Commission européenne, elle avait pour thème cette année « The Future of Energy in the Mediterranean Region » (L’Avenir de l’énergie dans la région méditerranéenne).
Du fait des récents événements géopolitiques, comme le conflit ukrainien, le secteur de l’énergie fait face à une situation de crise exceptionnelle. Alors que l’on découvre de nouvelles vulnérabilités, l’approvisionnement et l’accessibilité énergétique sont devenus des priorités. 2022 a certes plongé tout le secteur de l’énergie dans une situation incertaine, mais comme plusieurs intervenants de la conférence le constatent, c’est aussi un moment plein de promesses pour une coopération accrue dans toute la région méditerranéenne.
En Méditerranée, c’est l’occasion de bâtir un meilleur avenir pour toute la région. Le développement des énergies renouvelables est bien sûr considéré comme essentiel. Mais toutes les énergies peuvent y contribuer. Le gaz naturel, en particulier, le moins polluant des hydrocarbures, et renforcé par les récentes découvertes de gisements dans la région, joue déjà un rôle essentiel pour apaiser des conflits géopolitiques durables, et doit être produit avec les niveaux minimaux d’émissions. Il aidera l’Europe à diversifier son approvisionnement et à réduire la pollution, permettra aux pays émergents de réaliser un développement durable, jusqu’à ce que l’hydrogène, les biocarburants et les gaz à faible teneur en carbone, comme prévu par le « Green Deal » de l’Union européenne, prennent enfin le relais.